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Chronique d'une ado

Derniers commentaires
14 décembre 2014

Mon étoile

Mademoiselle est désormais mienne, mais je suis surtout sienne.

Son sourire, son regard, ses gestes, sa voix ... 

Elle se glisse contre moi dans notre sommeil, ce mouvement me réveille doucement, "Mon Dieu, qu'elle est belle ..." cette pensée me vient de temps en temps à l'esprit quand je la regarde. Des fois comme par instinct, je cours vers elle, l'embrasse, la serre contre moi comme si j'allais la perdre d'une seconde à l'autre, comme si c'était la fin du monde, comme si je l'aimais éperdument ? Mais je l'aime éperdument !

Sa taille fine qui se presse contre mon ventre, ses mains qui s'agrippent à moi, elle me fais tourner la tête, le coeur et mon corps tout entier.

Elle était mon rêve, et elle est devenue réalité, quelle chance j'ai !

En ce moment c'est plutôt dur, la médecine c'est dur et la période de révision a commencé depuis une semaine, 8h30-22h30, enfermée à la bibliothèque universitaire tous les jours excepté le dimanche où je fais mes cartons depuis un petit peu plus d'un mois. Je déménage dans 2 semaines, pas de sapin de Noël pour nous cette année, mais une maison avec une vraie famille en cadeau.

Et Mademoiselle reste là, à m'épauler, à me soutenir, à venir me voir chaque jour à la BU pour quelques minutes seulement.

J'essaie de manger une fois par semaine avec elle le midi, et de dormir avec elle le mercredi soir. C'est le moment où elle se blottit contre moi, quand elle pose sa tête sur mon épaule et sa main sur mon ventre, ou quand elle se presse contre mon dos, sa main sur mon ventre et que je sens son souffle sur ma nuque, que je me détends, elle m'apaise. Elle me calme et me soulage de la pression quotidienne que je subis.

Elle me rends folle, et mon corps ne reste pas de marbre face à son charme. Je la désire comme je n'ai jamais désiré, je l'aime comme je n'ai jamais aimé. 

Face à elle j'arrive même à arrêter mes impulsions. Celles qui me font faire des bêtises que je regrette après, comme des pétages de plombs, des mots blessants, des attitudes détestables, elle, son regard, et tout son être m'empêche de trop m'énerver au point de vouloir la quitter comme j'aurai pu le faire avant. 

C'est une magicienne, elle brille comme une étoile, semble aussi innaccessible quand elle me regarde, et aussi proche que quand on regarde le ciel. Elle est mon étoile, et elle me fait briller comme elle brille.

 

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29 septembre 2014

Dunkerke et Juliette

Elle me manque ... Elle me manque tellement ! Notre histoire ? C'est long, compliqué. Une histoire à la Shakespeare, la Roméo et Juliette, une histoire impossible à vivre et pourtant qui subsiste.

Elle, c'est une fille magnifique, pleine de joie de vivre, une battante qui se bat depuis toujours contre diverses maladies. Elle souffre, elle a mal, tout comme moi j'ai mal durant mes crises. On est deux infirmes malades, mais la différence c'est que ma vie n'est pas vraiment en danger, la sienne si.

Tout est trop compliqué entre nous, c'est vrai, elle a une copine et moi j'ai ma demoiselle aux cheveux bleus. Mais il n'y a rien à faire, elle ne sort pas de ma tête, elle hante mes nuits tout comme mes journées. Me voilà incapable de travailler, les cours passent en une fraction de seconde, le temps qu'il me faut pour me rappeler de son sourire.

Je crois que le pire, c'est son rire et sa voix, j'ai beau ne pas les avoir entendu depuis une semaine ou plus, ils résonnent dans ma mémoire ...

C'est beau les histoires d'amour à la Shakespeare ! Plein de sentiments confus, mêlés à de la frustration et puis un profond dégoût de la vie.

"- Ca ne vaut peut-être pas le coup, les moments que vous passez ensemble sont plus précieux que de la jalousie"

Tu sais ce que c'est toi ?! Tu le sais ce que c'est de voir des photos de quelqu'un avec qui tu aimerais être mais dans les bras d'une utre personne qui semble en tout points meilleure que toi ?! Tu connais ce sentiment de dégoût de soi ? Cette noirceur qui te bouffe de l'intérieur en se régalant de ta rancoeur ? 

Non, tu ne peux pas savoir, sinon tu ne m'aurai pas dit ça. La réalité la voilà, je suis tombé amoureuse d'elle, elle qui est sûrement condamnée et qui pour se soulager se drogue. Elle m'a promis d'arrêter pour moi, mais la voila dans les bras d'une autre et je ne peux supporter cette image, ma jalousie me tuera et mon amour pour toi.

Alors je l'ai laissée, abandonnée, en espérant veinement que si un jour elle ne va vraiment pas bien, qu'elle est au bord du gouffre, qu'elle a un couteau dans la main et qu'elle veut qu'il s'imprègne de son sang ... En espérant, suppliant pour que dans un de ces moments, elle m'appelle et qu'elle n'abandonne pas. 

Mais c'est trop facile de se tirer comme une lâche, mais je l'avoue je le suis. Mais comment être courageuse ?! 

Je me balance frénétiquement entre deux personnes opposées, l'une d'elle est à 100km de chez moi et 800m le week-end; l'autre est à 600km de chez moi et ça ne change jamais. Mais aucune n'a vraiment de sentiments à mon égard je pense, une cause perdue d'avance, oui au final je reste seul avec mon trop plein d'amour que je ne peux donner à personne...

1 septembre 2014

Méfiance

Tu avais raison. Tu as eu peur d'elle et tu as eu raison. On a parlé ensemble plus de 6h, en face à face, alors que nous n'avions pas dormis de la nuit. Ces heures tardives ou matinales selon votre bon vouloir, on les a passées à se raconter absolument tout, à débattre, à parler musique et cinéma, de nos amis, de nos familles ... 

Immédiatement la confiance était là, pas comme avec toi ...

Son regard, son visage, ses manies ... Je connais déjà presque tout d'elle, et elle m'attire irrémédiablement.

Tout ce que l'on m'a dit sur elle ... En vrai, elle est mille fois plus intéressante ! 

On aime les mêmes choses, je lui ai fait découvrir des musiques que tu n'a jamais voulu écouter, ou je t'y ai forcé.

Elle m'a fait découvrir des musiques que tu n'aurai jamais écoutées ...

Quand on a parlé cinéma, alors là, à ce moment, nous étions pendues aux lèvres de l'autre, à écouter, boire ses paroles, et puis après l'autre parlait d'un autre film/acteur/réalisateur ... C'était comme être hors du temps, c'était magique. C'était magique alors que nous avons juste parlé et partagé des idées, alors si on s'embrassait ...

Quand je criais en disant que je ne la connaissais pas, que je ne lui parlerai sûrement jamais et que c'était comme un rêve que l'on ne veut pas réaliser, je mentais. J'avais envie de la voir, elle était devenue comme une légende, et encore aujourd'hui j'ai l'impression que nos heures passées ensemble était un songe.

Tu sais, maintenant je peux te l'avouer puisque tu ne lira sûrement jamais ce texte et puis maintenant on s'en fou non ?

Alors voilà, si je l'avais rencontrée alors que nous étions ensemble, je sais très bien que je serai partie. Pourquoi ? Peut-être parce que ça n'allait pas entre nous, peut-être que nous n'avions absolument rien en commun à part un passé tumultueux. Rien à partager sinon des blessures.

Tu étais si triste, si fragile au fond ! Elle, elle est comme moi, toujours le sourire, à chanter, sauter, rigoler avec ses amis. 

Elle est forte et fragile à la fois, elle est belle, non seulement physiquement, mais intérieurement ! 

On était si différentes ! Et on est si semblables ! En quelques heures avec elle, j'ai parlé et échangé plus de choses que j'ai pu le faire avec toi en 5 mois ...

Alors oui, tu avais raison de t'inquiéter, de t'énerver, mais tu sais quoi ? Ca n'a rien changé, j'ai continué de vouloir la voir et maintenant que c'est fait, je le veux encore et encore !

 

She's definitely like a drug for me, and when she talk to me, I think it's the same for her.

 I'm the erased girl, but now, someone made me feel not so erased than ever, and it's not you darling.

1 septembre 2014

Mademoiselle et une longue soirée

Mademoiselle, je la connais bien maintenant. Après une soirée passée ensemble, nous rentrions chacune chez nous. Je ne voulais qu’on se sépare comme ça alors je lui ai proposé de venir boire un verre chez moi. Nous somme rentrées à 6h du matin, ce matin, et nous nous sommes quittées à 13h …

Je ne voulais pas qu’elle parte, force est de constater qu’ils avaient raison, c’est une fille géniale avec un charme qui est très loin de me rendre indifférente.

A peine rentrée chez moi, seule, elle m’avait déjà demandée en amie. Elle ne perd pas de temps mademoiselle ! De plus j’ai appris hier soir qu’elle était célibataire, et pas amoureuse : parfait !

Nous n’avons pas dormi de la nuit, et c’est la plus belle nuit, la meilleure soirée de ma vie. J’attendais de la rencontrer depuis si longtemps !

Une fois rentrée et seule, j’ai cherché sur le canapé s’il n’y avait pas des cheveux bleus, une preuve réelle qu’elle soit venue, j’ai dû rêver ce n’est pas possible autrement.

Notre rencontre n’était pas vraiment préméditée, toute fois dès que l’on a su qu’elle serait là il fallait m’inviter pour nous présenter.

«- S’il te plais embrasse-la ! Fais-le ! 

- Non.

- Mais pourquoi ?! C’est une fille cool ! En plus elle est jolie non ? »

Ce n’était pas la question, je refusais de l’embrasser par pur respect pour elle, mais si elle m’avait fait savoir que c’était ce qu’elle voulait, alors oui je l’aurais embrassée.

« - Parce que je ne vais pas l’embrasser et c’est tout ! C’est du respect, c’est comme ça.

- Bah t’es une fille bien ! Vous seriez vraiment bien ensemble ! Elle est super cool, et puis toi aussi et vous êtes des filles biens »

Merci, c’était gentil, mais est-ce qu’elle le voyait de cet œil ? Enfin bon, pour passer 6h chez une personne qu’on connait depuis 23h la veille …

C’est sûr, j’ai passé la plus belle matinée de toute ma vie !

Mademoiselle est un souffle d’air frais qui désengorge mes poumons meurtris, son visage est une poésie, autant que sa voix est une mélodie.

Une fille aux cheveux bleus, oui c’est un énorme stéréotype de la lesbienne, et pourtant elle n’a rien d’un stéréotype ! Son style décalé va avec sa personnalité déjantée, mon dieu que ça fait du bien de voir quelqu’un sourire tout le temps comme cela, quelqu’un se déchainer sur de la bonne musique avec des basses qui font vibrer les moindres petites cellules de votre corps. C’est le bonheur à l’état pur, je pourrai citer une réplique du film « Jeux d’enfants » de Yann Samuell, cette scène où Romain Duris parle d’amour et plus précisément d’aimer Marion Cotillard, ce monologue où il explique que l’amour est mieux que toutes les drogues existantes. Un monologue rythmé qui est magnifique, mais ne serait-ce pas un peu léger de prendre une réplique d’un film qui a été écrites ou plutôt copiée-collée des milliers ou peut-être des millions de fois sur des photos de profil Facebook, dans des lettres d’amour, dans les esprits amoureux, tout simplement ?

Je refuse de faire une arnaque comme celle-là, où tu promets que jamais tu ne partiras, que tu l’aimes, etc …

Je refuse de faire une déclaration parce que je ne sais même pas ce que je ressens à son égard, et sûrement est-ce un peu tôt pour penser à cela.

Pour l’instant, la seule certitude sur laquelle je suis prête à m’avancer, c’est que je n’avais pas envie qu’elle parte, et qu’une fois partie j’aurai fait n’importe quoi pour passer plus de temps avec elle.

25 août 2014

La mue du serpent ou encore un texte sur une fille sans émotions

Elle est comme morte, vide de toute émotion, de tout sentiment. Une enveloppe sans rien à l’intérieur, une coquille vide, voilà ce qu’est son corps désormais, comme une mue de serpent.

C’est moche non ? Changer autant de comportement en si peu de temps, c’est moche hein ?!

Je pense encore à elle de temps en temps, me demandant avec qui elle est, ce qu’elle fait et si elle est redevenue comme avant. Je ne le saurai peut-être jamais, mais au fond je ne veux pas savoir, j’ai fait beaucoup pour elle et elle n’en a rien vu, rien, me criant que je m’en foutais, mais elle n’en savait rien, oh non. Ignare ! Comment oses-tu me dire ça ? Pourquoi ? Toi qui n’as même pas été foutue d’être là pour moi le jour des résultats du bac, tu le savais pourtant à quel point j’avais peur, j’étais tétanisé, je commençais déjà à pleurer devant le portail sans même avoir les résultats.

Le point de non-retour a été atteint.

Je ne veux plus la voir, plus entendre sa voix et surtout ne plus voir ce regard vide d’expressions qui ne faisait que montrer à quel point ces substances horribles prenaient possessions de son corps, de son esprit et même de ses sentiments.

Trouvez-vous des hobbies, une passion plutôt que de sombrer dans la drogue et dans l’alcool, alors vous détruirez votre entourage, vos amis, votre famille, vous réduirez en cendre le si peu de relations que vous avez et pour la plupart, vous ne les retrouverez jamais.

Et après tu me feras culpabiliser « Pour une fois je pense à mon bonheur », tant mieux ! Enterre-toi ! Pour toi ce sont des vacances de ne pas savoir quel jour on est ni quelle heure il est ? Oui tu as raison, c’est tellement mieux que de voir des amis, sortir, se cultiver, s’amuser tout simplement. Oui notre relation a changé un peu du jour au lendemain, mais crois-moi, je ne m’en veux pas, tu m’as détruite avec notre relation, ils m’ont reconstruite, et jamais je ne te pardonnerai de m’avoir fait autant de mal. Alors vas-y, suicide toi ! De toute façon tu l’as bien dit « Je n’ai pas d’amis et je n’en ai jamais eu », les amis il faut s’en occuper et pas les laisser tomber soudainement parce qu’on n’a plus espoir. J’ai des amis, j’ai confiance en eux comme ils ont confiance en moi, oui j’ai des liens spéciaux avec certains d’entre eux, et j’en suis très heureuse et je fais tout pour entretenir ce lien.

L’amitié n’est pas un dû, elle se mérite, se gagne, mais toi tu n’es pas assez courageuse pour braver les critiques et parler à des personnes que tu ne connais pas. Alors je te souhaite d’avoir de la chance parce que tu vas en avoir besoin.

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27 juin 2014

Mademoiselle

Mademoiselle a les cheveux bleus et un prénom surprenant. Mademoiselle a des passions et vie passionément. Mademoiselle connait certains de mes amis et sait qu'elle me plait. Mais Mademoiselle a une copine et ne m'a jamais parlé. Samedi soir j'ai sûrement trop parlé, vous savez l'alcool rend bavard et parfois naïf. Alors c'est en toute innocence que je leur ait dit qu'une fille courrait après un bus, elle avait des cheveux bleus et un sourire magique, elle respirait la joie de vivre, qu'est ce qu'elle était belle. Mais voilà, sans le savoir je m'adressais à un de ses très bons amis, il s'est alors amusé à me demander ce que j'aimais pour voir si on pourrait s'entendre. Elle aime le cinéma, tout comme moi, et je ne vous parle pas d'aller voir "Le petit Nicolas" ou "Batman", non le vrai cinéma, celui d'Almodóvar, de Coppola. Des films légendaires comme "Pulp Fiction", un pur chef d'œuvre ! Elle aime la musique, toute la musique, mais à ce qu'il m'a dit, fumer un joint sur un toit avec de l'électro qui vous donne l'impression que tout est possible, est monnaie courante avec elle, ça tombe bien, je le fais aussi. Une fille qui ne se prend pas la tête, qui aime tout ce qui touche à l'art et qui vie vraiment, et ne se contente pas de survivre comme la plupart. Voilà ce qu'elle est, voilà ce qui m'attire. Mais elle n'est pas libre, et je suis loin d'être méchante au point de vouloir briser un couple. Et puis cet été promet énormément de surprises, de plus une soirée en sa compagnie peut avoir lieu, je n'ai qu'à demander à ce qu'ils l'invitent, sans sa copine bien sûr. Juste pour lui parler, l'approcher et voir si elle est aussi géniale qu'on me l'a dit et surtout si le courant passera aussi bien qu'on me l'a promis.
23 juin 2014

Mistral perdant

C'est dingue comme elle me manque ... Le matin en fumant ma cigarette, la première, j'aimerai qu'elle soit là avec moi, avec ses cheveux dans tous les sens ébouriffés, ses yeux endormis, elle est si mignonne au réveil ! Je sais bien que c'est trop tard, mais je sais ce que je veux. Ou plutôt qui je veux... Hier soir, avec ma dernière cigarette de la journée (eh ouais encore elle, satané cigarette qui va me tuer), je voulais qu'elle soit là avec moi, et je me suis dit que je devrais l'appeler, lui dire d'aller à côté de sa télé, devant son miroir, se regarder, lui dire "si j'étais là, ce que je verrais ce serait tes jolies yeux, tes cheveux lissés, tes lèvres "so kissable", ce que je verrai c'est la fille avec qui je veux être, celle qui me chante mistral gagnant assises sur un muret. Tu sais cette chanson je l'écoute en boucle, elle est sans arrêt dans ma tête !" Voilà ce que j'aurai pu lui dire au téléphone, mais je ne l'ai pas fait. Elle ne veut plus me voir, plus me parler, je lui ai fait trop de mal, comme j'en fait à tout le monde autour de moi. "À m'asseoir sur un banc cinq minutes avec toi Regarder le soleil qui s'en va, Te parler du bon temps qu'est mort et je m'en fous Te dire que les méchants c'est pas nous Que si moi je suis barge ce n'est que de tes yeux Car ils ont l'avantage d'être deux Et entendre ton rire s'envoler aussi haut Que s'envolent les cris des oiseaux Te raconter enfin qu'il faut aimer la vie Et l'aimer même si le temps est assassin Et emporte avec lui les rires des enfants, Et les Mistral gagnants" - Mistral gagnant, Renaud
9 juin 2014

À ma folie, à mon bordel, à toi

Aujourd'hui s'est achevée une partie de ma, de notre vie. Tu es devenue si distante, si froide, tu me manquais tellement ! Mais pour toi certaines choses avaient changées, je ne saurais dire lesquelles, mais je ne te manquais plus ... Pourtant je t'aime et je t'aimerai toujours, c'est incompréhensible n'est ce pas ? Mais pas tant que ça, c'était toi, c'était comme ça. Tu es entrée dans ma vie et tu y a mis un beau bordel ! Non, plutôt un magnifique bordel. Tes mots, tes regards, tes gestes, tout chez toi me faisais frissonner de bonheur. Au fond, ce sera toujours toi et moi contre le monde entier, et aujourd'hui je donnerai n'importe quoi pour ne pas avoir fait ça. Oui je t'ai quittée, et pourtant ce n'est pas ce que je voulais, mais face à ton indifférence et ta froideur, je n'avais d'autres choix que de m'éloigner. Je ne le répéterai jamais assez, deux mois ce n'est rien dans une vie, mais jamais je ne t'oublierai ! Oui c'est bien à toi que je m'adresse, avec tous ces complexes, que tu étais belle à la lueur des étoiles, sous les rayons du soleil, et même sous un éclairage blafard. Mes amis, l'amour fait faire des folies, mais il n'y a pas plus grande folie que de renoncer à celui-ci ... À jamais tienne
13 mai 2014

Le calme après la tempête

Regarde les. Regarde comme ils sont calmes ! Tu le crois toi ? Non mais comment est-ce possible ?! Hier la tempête avec des menaces, une baffe ... Et aujourd'hui ? Aujourd'hui plus aucune trace de tout ça, de ce drame. Tout le monde a retrouvé sa place, tout le monde va bien. Ah non pas tout le monde, il en reste une qui ne peut pas choisir de camp, qui ne veut pas. Ils sont tout les deux ses amis après tout ! Il a embrassé une fille quand ils étaient ensemble, elle l'a giflé hier devant une cinquantaine de personnes et a menacé la fille. C'est triste. C'est dommage d'en arriver là. Ils ne sont plus ensemble depuis un moment déjà, mais voilà, elle ne l'oubli pas. Pourquoi fait-elle tout ça ? Veut-elle le faire culpabiliser ? Ou alors qu'il retombe amoureux ? Mais c'est déjà trop tard ... Elle a proposé qu'ils en reste là et il a dit oui, une libération pour lui qui n'était pas bien avec elle mais qui tenait quand même à cette fille; une malédiction pour elle qui voulait surement attiré son attention mais qui a perdue ce garçon. Il ne veut plus entendre parler d'elle, elle est cinglée ! Elle ne veut plus entendre parler de lui, c'est un connard ! Mais regardez-les ! Ils se croisent, ne se voient pas. Enfin c'est ce qu'ils essaient de faire croire, mais regarder la déception dans le regard de l'un et le mépris dans le regard de l'autre. Sentez-vous comme ils ont pu s'aimer ? Lui est déçu par son comportement violent, il ne la reconnait plus depuis quelque temps déjà et il n'est pas le seul. Elle est blessée par cette vérité trop dure à entendre et pourtant elle s'en doutait mais elle lui faisait confiance. Et maintenant ? Maintenant, que va-t-il se passer ? Deux êtres qui s'aimaient et maintenant se hait, quelle ironie ! L'amour est un sentiment proche de la haine en fin de compte ...
8 mai 2014

Life is a game... Game over.

Et si tout ça n'était qu'un jeu ? Et si la vie était un test ? Et si nous étions en réalité tous morts et que les morts, eux, étaient les vrais vivants ? Je pense souvent à ça. Je vois la vie comme un jeu. C'est sûrement pour ça que je suis dangereuse, pour les autres, mais pour moi aussi. Oui je me demande ce que ça ferai si je sautais. La fenêtre ouverte, du 4eme étage, avec ma cigarette. "Et si les gagnants étaient ceux qui sont déjà passés de l'autre côté ?" Suicidaire ? Peut-être. Parce que j'en ai marre de me battre continuellement ? Sûrement. Mais c'est plus de la curiosité. Et après ? Une fois qu'on a sauté ? Qu'est ce qu'il y a derrière ? Peut-être tout, peut-être rien. "Les meilleurs partent en premiers", cette phrase a un sens, si la vie, si cette supercherie n'est qu'un test, alors les meilleurs gagnent le droit de se reposer. Et si derrière c'était la vie ? La vraie ? Certains me prendront pour une folle. J'avais arrêté de me poser ces questions avec toi. Avec toi j'avais déjà gagné, gagné le droit d'être heureuse. Suis-je heureuse ? Aujourd'hui ? Maintenant ? J'en sais rien. De toute façons je vais m'en sortir, c'est ce que j'ai toujours fait. C'est peut-être même la seule chose que je sache vraiment faire, m'en sortir, survivre et non vivre. "La curiosité est un vilain défaut", maintenant je comprends pourquoi. Cette chose, ce démon qui me brûle de l'intérieur me pose trop de questions auxquelles je ne peux pas répondre. La principale étant la vie. Qu'est ce que c'est que la vie ?! La nôtre ?! Elle se résume à batailler jusqu'à la fin des temps pour accomplir de bonnes choses, et enfin, on franchit le cap; on appuie sur la détente, on arrête les médicaments, on enfonce la lame, on saute ... Et là; là, et seulement là, on gagne le droit de vivre. Plus de survivre ! Non, on vit, peinard, on a plus à se soucier de rien. Mais si je saute, et qu'il ne se passe rien ? Alors j'aurai perdu ? Ou gagné ? C'est ce qui me retient. Cette appréhension. Le seul sentiment qui attache mon pied au sol pour me retenir de sauter. Je suis enchaînée ! Vous comprenez ?! Sûrement que non. Vous vous dîtes qu'il me faut un psy, qu'il faut m'interner, qu'il faut m'empêcher de sauter. Vous vous dîtes sûrement que je n'ai rien compris, que je suis folle. Et si c'était ! qui n'aviez rien compris ? Et si derrière, de l'autre côté, vos proches, vos amis, vos amants, vos familles vous attendaient; impatiemment, pour que vous les rejoigniez ? Je ferme la fenêtre, mes volets. Qu'importe, je suis une perdante, comme vous. Je n'ose pas. La curiosité n'est pas encore assez forte pour briser mes chaînes. Aller petit démon, grandit ! Vas-y ! Montre moi la route, la vraie ! Celle où mon esprit tordu ne se posera plus toutes ces questions sans réponses ! Je ferai quelque chose de bien, et après je verrai. J'aurai peut-être gagné mon billet pour le voyage sans retour, je leur dirai à tous qu'en haut on ne sait pas ce qu'il se passe en bas. Ils ont du oublier. Sinon ils nous dirait.
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